Réseau Animation Jeunesse : une journée cadeau par la MJC Ronceray

Une vingtaine de professionnel.e.s a participé à la journée spéciale Land Art que la MJC Ronceray proposait le 25 mai 2018 dans le cadre de sa mission d’accompagnement des pratiques artistiques et culturelles des jeunes.

 

Du land art sur un parking ? Oui c’est possible !

Une petite journée avec l'artiste Marc Pouyet : c’est peu, et pourtant chacun.e des participant.e.s a pu découvrir le land art et le pratiquer in vivo selon une démarche pédagogique tranquillement maîtrisée. Dans une première séquence, Marc Pouyet a dévoilé son parcours artistique à l’aide de vidéos et de nombreuses photographies.

Ensuite, les participant.e.s ont été invités à passer à la réalisation sur le parking situé devant la MJC Ronceray, en plein cœur urbain : récolter des matériaux, regarder l’environnement, choisir un lieu, parfois un objet support où réaliser son œuvre. Certain.e.s sont partis seuls, d’autres ont créé en petits groupes. En moins d’une heure, une quinzaine de créations étaient visibles.

L’après-midi, les participant.e.s ont expérimenté la création d’un mandala collectif sur la Plaine du Ronceray. Le cadrage de Marc Pouyet était très limité : il a dessiné le contour du mandala à l’aide de branchages et délimité des cases. Chacun.e pouvait alors investir la ou les cases qu’il souhaitait. Marc Pouyet était juste garant d’un respect mutuel. En une heure, encore, une réalisation complexe a vu le jour.

Des intérêts pédagogiques découverts par tous 

L’étonnement des participant.e.s s’est vu dans l’intérêt qu’elles et ils ont trouvé à ce domaine artistique. La plupart n’avaient en effet jamais pratiqué le land art et ont été impressionnés par la rapidité de leur appropriation, par la réussite, par la concentration et l’investissement que l’activité a suscité, par la facilité des collaborations et du cheminement individuel. Elles et ils ont identifié l’impact que cette démarche a eu sur leur propre perception de l’environnement immédiat.

Un art qui ne laisse pas indifférent les passant.e.s non plus : matin et après-midi, des habitant.e.s se sont arrêté.e.s et ont engagé la conversation avec simplicité.

Lors de la dernière partie de la journée, les participant.e.s ont pu se projeter sur la mise en œuvre de cette pratique avec des jeunes : sur des temps d’animation courts ou long, en milieu urbain ou rural, les animateurs.ices ont ainsi pu envisager cette activité dans des contextes multiples.